Astrid Bromure, hilarante petite fille riche

J’ai eu un coup de coeur pour la façon dont Fabrice Parme croque ses personnages, mais surtout pour ses illustrations du New-York des années 30, théâtre des aventures d’Astrid Bromure. Cette petite fille riche vit avec ses parents dans un manoir perché sur un building vertigineux de Manhattan, bien loin de la vie réelle. On pense évidemment à Eloïse, de Kay Thompson, mais Astrid a des réparties cinglantes qui en font une héroïne plus moderne. Dans le tome 1 « Comment dézinguer la petite souris« , elle doute fortement de la légende et tente d’attraper la fameuse souris, aidée par Benchley le majordome pince-sans-rire et Dottie, la gouvernante potelée. On craque pour le ton décapant, le rythme soutenu et l’humour qui fait sourire aussi les adultes. Dans le tome 2, Astrid décide qu’elle serait bien mieux en pension et choisit le château de Canterville, qui s’avère être hanté par de gentils fantômes. Pas de quoi effrayer Astrid, qui reste insensible à la magie et aux bêtises des jumelles Gladys et Rebecca. Vivement le tome 3 « Comment épingler l’enfant sauvage », prévu pour 2017, dont voici un petit teaser :

Astrid Bromure

(dès 7 ans, éditions Rue de Sèvres, 10,50 €)